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Comité de Filière Tourisme Réunion plénière du 16 janvier 2020
I. Contexte
Faisant suite à son rapport sur l’emploi et la formation, le 4ème Conseil Interministériel du Tourisme (CIT) du 17 mai 2019 a demandé à la députée Mme Frédérique Lardet de préfigurer un Comité de Filière Tourisme (CFT), pour construire une politique touristique partagée entre les pouvoirs publics et les acteurs du secteur. La députée a remis ses conclusions au Secrétaire d’État et au cabinet du Premier Ministre le 24 juillet 2019.
Le CFT est un lieu de concertation de tous les acteurs, permettant la co-construction des politiques touristiques entre les professionnels et les pouvoirs publics, grâce à une gouvernance partagée, inclusive et souple sur son fonctionnement. La formation d’une véritable filière, qui rassemble l’ensemble des branches des métiers du tourisme, favorise une dynamique collective d’actions concertées.
II. Objectif
Il revient ainsi à l’ensemble des acteurs de la filière, soutenus par l’Etat, de réfléchir ensemble à une feuille de route. Le CFT a vocation à aboutir à la signature d’un contrat de filière entre les professionnels, l’Etat et les collectivités d’ici fin 2020.
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Le secteur du tourisme en France représente 168 Md€ et 7,2% du PIB. Pour atteindre cette performance, les 313 000 entreprises qui composent ce périmètre d’activité, emploient près de 2 millions de salariés et enregistre sur la dernière année une progression d’activité de 6%. Cette tendance à une croissance régulière de la destination France, pour être durable et performante, nécessite de prendre un soin particulier à la quantité et à la qualité de des acteurs et moyens disponibles. Cette attention est au cœur des débats des branches professionnelles concernées mais également dans les préoccupations des pouvoirs publics dont la priorité est l’accompagnement de l’économie.
Dans cet ensemble du tourisme, les activités des HCR pèsent 2/3 des emplois (hors saisons), 50% du CA au travers de l’activité de 8 entreprises sur 10 du tourisme. Composé à 95% de TPE, la politique RH, tant emploi que formation, est inadapté au regard de la mobilisation individuelle qu’elle requiert. Les HCR ont décidé d’amorcer une série d’initiatives pour fédérer les branches qui accepteront de s’inscrire dans cette dynamique pour le développement du tourisme en France métropolitaine et les territoires ultra-marins. Portées par l’IFT, elles doivent conduire à fédérer ces acteurs multibranches. Secteur dynamique, filière de service, sensible aux tendances et évènements du marché, la part du CA consacrée à la masse salariale peut représenter jusqu’à 40% (HCR).
A ce niveau de charge, il convient plus de parler d’investissements avec l’ensemble des caractéristiques afférentes. Comme d’autres secteurs professionnels, celui des HCR est en tension (de 80 000 à 100 000 postes à pourvoir) et rencontre des difficultés pour recruter qualitativement et quantitativement. Problème d’attractivité, de politiques RH, d’organisation du champ contractuel… il y a de multiples raisons à cette situation. De natures conjoncturelles autant que structurelles, ces éléments doivent être considérés rapidement et faire l’objet d’un traitement opérationnel. Conscient de la nécessité d’appréhender différemment la gestion de la ressource humaine, les organisations professionnelles ont, depuis plusieurs années, intégré ces paramètres dans l’ensemble des organismes et organisations traitant de ses sujets. Mutuelle, Prévoyance, Formation, classification… l’attractivité des métiers et des emplois est aujourd’hui la préoccupation majeure pour pouvoir assurer les services attendus par les clientèles.
Lors du CIT du 16 mai 2019, issus de leurs travaux internes, elles ont officiellement mis au service de l’ensemble des activités du tourisme 4 actions qui concourent à la visibilité du secteur :
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Georges Rudas, Président de l’Institut Français du Tourisme (IFT) a assisté au Comité Interministériel du Tourisme (CIT) le 17 mai dernier en présence
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Le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) M. Jean-Yves LE DRIAN a confié à l’Institut français du tourisme (IFT) la mission de l’accompagner dans une démarche de réflexion et de proposition sur l’observation de la connectivité aérienne régionale sur le territoire français. L’approche menée par l’IFT est globale et prend en compte les attentes de tous les acteurs concernés par la connectivité aérienne.
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Depuis sa création voici dix ans1, l’Institut français du tourisme (IFT) a pour vocation d’être un think tank, littéralement un « réservoir de pensées », formulant diagnostics et propositions orientés vers l’amélioration de la performance du tourisme français à l’échelle internationale.
L’essentiel :
AUTEURS :
Sur la base d’un constat de pertes de parts de marché du tourisme français vis-à-vis de destinations étrangères, l’IFT s’est inquiété, dès sa création, du manque de projets ambitieux, modernes et innovants de ce secteur primordial pour l’économie française avec ses 350 000 entreprises, plus de 2 millions d’emplois directs et indirects, 160 milliards d’euros de consommation intérieure (7,4 % du PIB) et 10 milliards d’euros d’excédent pour la balance des paiements.
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Le tourisme constitue un phénomène en transformation et en développement permanents. Il appelle de ce fait une évaluation et une adaptation continues de ses règles et des outils de sa gouvernance. En outre, il se caractérise par une triple transversalité qui influe directement sur le modes et les choix de sa gouvernance, voire de ses gouvernances :
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S ’il est vrai que son champ géographique d’application s’est progressivement élargi, son assiette est restée inchangée malgré l’élargissement et la diversification des acteurs du tourisme. Son produit, collecté et/ou versé par les seules entreprises de l’hébergement est basé surtout sur du déclaratif et utilisé de façon discrétionnaire par les élus locaux qui décident de son instauration, de l’application du régime du « réel » ou du forfait, des taux applicables dans les limites fixées par décret, et surtout déterminent à leur guise l’affectation du produit de la récolte, sans toujours respecter les obligations légales ni l’esprit qui les oriente. L’aggiornamento de la taxe de séjour, s’il semble inéluctable, doit cependant être conduit avec prudence et dans un esprit de large consensus. Il pourrait concerner différents points. Le champ territorial : il n’est pas proposé de rendre l’instauration de la taxe obligatoire, mais d’en réexaminer le mécanisme en particulier pour résoudre les difficultés nées de la loi NOTRe. Entre l’échelon communal, maître de son instauration et l’échelon intercommunal, dépositaire de la compétence touristique, la loi Notre a créé une incohérence grave puisqu’elle interdit aux seules communes d’agir en faveur du tourisme mais n’a pas transféré la perception de la recette à l’échelon intercommunal, désormais compétent pour agir.
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